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Paris est un parfum.

Tantôt rouge tantôt noir.

Chaque quartier a son intensité, comme en amour.

Mon quartier de prédilection reste Pigalle. Ses lumières, ses impasses, ses ruelles, ses murs nous parlent d'authenticité. Parfois même, ils transpirent la douleur, la créativité, l'errance, la solitude, le refuge, l'évasion, la liberté... En semaine, en hiver, son âme semble intacte ; on effleure encore une atmosphère surannée que l'on croyait disparue.

A l'abri des regards, les protagonistes de ce ''vieux Paris''restent fidèles au rendez-vous.

Le boulevard Rochechouart est déjà un bon début. La place Blanche me fait vaciller...

Endroit stratégique cher à certains malfrats en fuite. Le bas de la rue Lepic reste populaire

et énigmatique, puis elle grimpe, la rue Lepic, nous enlace et nous entraîne vers des tentations gustatives remarquables, avec ses commerces de bouche à l'ancienne...

J'arpente cette rue jusqu'en haut, le Moulin de la Galette me fait encore rêver, puis les escaliers qui mènent au village montmartrois, encore et toujours plus haut le Sacré-Coeur, qui domine Paris et me donne la conviction qu'y brûler des cierges, si près du ciel, est toujours de bonne augure.

Isabelle Caussé, hiver 2014

Paris photographies

 

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